Médiation en période de crise sanitaire
Impact positif pour la résolution des litiges
Suite à la période de confinement mise en place pour enrayer l’épidémie de COVID 19, les tribunaux ont été pratiquement à l’arrêt partout en France, les dossiers en cours ayant tous été renvoyés. La reprise du fonctionnement de la Justice, déjà noyée sous les stocks d’affaires sera lente, voire paralysée tant elle sera engorgée lors du « déconfinement ». Les délais trop longs risquent de devenir ingérables (avec au minimum 6 mois de retard supplémentaires).
Malgré cela, les situations conflictuelles ne manquent pas :
le paiement d’un loyer, les relations entre salariés et employeur, les prestations impayées, la rupture brutale d’un contrat, les demandes de suspension des loyers sont parmi les plus courantes. Litiges qui aujourd’hui ne trouvent pas de résolution faute de juridiction capable de les traiter, ou alors dans des délais extrêmement longs. Or personne ne souhaite faire perdurer un litige, ni rester dans une situation bloquée qui mettrait en danger la vie de l’entreprise.
Le développement de la résolution amiable prend son essor digital
Une médiation peut très rapidement être mise en place par visio-conférence.
Pour assurer une réactivité optimale, le médiateur peut mettre en place la médiation dans les 48h après la demande, afin de répondre aux besoins d’urgence et de solidarité en cette période de crise sanitaire et économique.
La médiation peut être organisée par visio-conférence ou en conférence téléphonique, avec toutes les garanties de la confidentialité : Cf. Rubrique « Médiation par visioconférence » de la page https://www.lvmediation.fr/la-mediation/comment-se-deroule-une-mediation/
Devant le médiateur, les parties peuvent être assistées par leur avocat, qui les conseillera et rédigera l’accord.